Les nouvelles techniques diagnostiques permettant d’identifier les foyers tumoraux sont de plus en plus fiables : scanner, imagerie par résonance magnétique (IRM), échographie couplée avec un examen doppler couleur, tomographie par émission de positons ("PET- SCAN").

L’utilisation des marqueurs biologiques spécifiques en biochimie, en immunohistochimie et en cytométrie quantitative apporte une plus grande précision dans la classification et le diagnostic des cancers et des maladies du sang.

La chirurgie peut guérir environ un tiers des cancers. Des progrès sont acquis, et deviennent aujourd’hui perceptibles pour presque tous les cancers. Lorsque le cancer ne peut être guéri, les traitements d’aujourd’hui, et surtout leurs combinaisons selon des protocoles stratégiques parfois complexes, permettent presque toujours de soulager le malade et de prolonger sa durée de vie. Les thérapeutiques classiques (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie) ont déjà apporté des progrès considérables. Elles sont souvent utilisées en association avec une hormonothérapie ou une immunothérapie. Les greffes de moelle osseuse (provenant du patient - autogreffes ou d’un donneur apparenté -allogreffes) ont des indications bien établies dans les hémopathies malignes, encore in certaines dans les autres cancers.

D’autres thérapeutiques sont en développement précoce :

• Nouveaux agents médicamenteux aux modes d’action intracellulaire originaux : certains agissant par exemple sur la régulation de la différenciation cellulaire ou l’angiogénèse (vascularisation des tumeurs),
• Traitements ciblés spécifiques, dirigés contre certains récepteurs cellulaires de facteur de croissance, jouent un rôle dans la prolifération tumorale qu’ils viennent ainsi inhiber.
• De nouvelles méthodes telles que la chronothérapie permettent d’espérer de nouvelles avancées.
• Les facteurs psychosomatiques sont mieux pris en compte.