Inlassablement, les spécialistes et les pouvoirs publics, soutenus par les chercheurs, s’efforcent de promouvoir les actions de prévention portant sur les causes favorisant le cancer. Leur application idéale réduirait d’un tiers les morts par cancer en 2025.

La prédiction à partir de l’étude de facteurs de risques génétiques, comportementaux, ou environnementaux permet de délimiter des populations méritant une attention toute particulière dans le domaine du dépistage. Le dépistage consiste en la recherche systématique de lésions précancéreuses ou cancéreuses précoces : les formes graves de cancer du col de l’utérus ont ainsi considérablement diminué dans tous les pays qui pratiquent les frottis gynécologiques systématiques. Il en est de même pour les campagnes de dépistage du cancer du sein.

En connaissant les facteurs de risque et son environnement génétique, chacun peut également, à titre individuel, veiller à sa qualité de vie, et à faire pratiquer régulièrement les examens nécessaires.